Le soudage TIG est un procédé de soudage à l'arc avec une électrode non fusible, en présence d'un métal d'apport si besoin. TIG est l'acronyme de Tungsten Inert Gas, où Tungsten (tungstène) désigne l'électrode et Inert Gas (gaz inerte) le type de gaz plasmagène utilisé. L'arc électrique se crée entre l'électrode et la pièce à souder qui est protégée par un gaz ou un mélange de gaz rares tels que l'argon et l'hélium. De fait, l’arc électrique remplace la flamme du chalumeau traditionnel. La soudure à l’arc s’appuie sur l’élévation de la température des pièces à assembler jusqu'au point de fusion grâce au passage d’un courant électrique alternatif ou continu[1].
Le soudage s'effectue le plus souvent en polarité directe (pôle - du générateur relié à l'électrode) pour les métaux et alliages (aciers, inox, cuivreux, titane, nickel...) sauf dans le cas des alliages légers d'aluminium ou du magnésium, où l'on soude en polarité alternée. Il n'est pas possible de souder en polarité inverse (pôle + relié à l'électrode) car cela détruirait cette électrode en la faisant fondre.
L'abréviation donnée par AWS A3.0:2020 est GTAW pour Gas Tungsten Arc Welding[S 1].
La norme ISO 4063:2023 définit le préfixe 14 et deux sous-procédés associés[S 2] :
On peut ajouter des variantes comme le soudage ATIG (ou l'on utilise un flux supplémentaire).
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